Filho da puta. Si vous entendez Marizà prononcer ces mots un jour, vous pourrez être sûr qu'elle évoque le souvenir de Rick Davidson, propriétaire du Casino de Paris, mais également son ancien patron. Entre les deux, la guerre est déclarée et ne semble jamais pouvoir se finir. Et pour cause, sans le savoir, c'est en faisant succomber un jeune prêtre de la paroisse que fréquentait Rick à son arrivée à Paris, que Marizà peut se farder d'être à l'origine de la perte de foi de ce dernier et d'une partie de son animosité envers elle. Employée efficace, mais loin d'être assidue, chacune de ses rencontres avec son ancien patron se soldait par des flots de sermons et de remontrances. Poussée à bout par le rigide américain, ce ne fut non sans en payer le prix à grands coups de queue entre les reins, que la belle Brésilienne donna finalement sa démission. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais on ne provoque pas une latine de la sorte sans en subir les conséquences. Laissant un trojan derrière elle dans les systèmes informatiques du casino, Rick eu à subir moult conséquences désastreuses suite au départ de son ancienne administratrice. Une vengeance que l'américain compte bien faire chèrement payer à l'insolente.

Et de quoi de plus facile pour se faire que d'utiliser les ficelles de son site, Cadela, pour lequel la brésilienne sacrifiait tant de son temps de travail ?

Paris, 2015. Cette année-là, à la Porte de Versailles, salon du tatouage et de l'érotisme se déroulent en même temps, offrant ainsi à la discrétion d'une poignée de privilégiés, l'entrée d'un événement privé où tatouage et sexe sont de mises. L'occasion également pour Cadela de participer à sa première soirée sélect' au sein de la ville lumière. Soirée qui hante encore aujourd'hui ses rêves les plus lubriques. Et pour cause, c'est dans la pénombre d'un box gloryhole atypique, ayant pour but de se faire tatouer sans être vu, que son chemin croise celui d'Edward Chambers. De cet homme, Marizà ne sait rien, ni son nom, ni son visage. Ne lui reste de lui qu'un tatouage de crucifix inversé à l'intérieur de sa cuisse et le souvenir du plus foudroyant orgasme qu'elle ai jamais connu.


Temps présent. A l'université Patrick Durand, Marizà se plaît à rejoindre son Edwy dès que ce dernier est sur place. S'ils n'ont jamais été amants malgré leurs provocations mutuelles, Marizà n'en a cure. Edward, c'est avant tout un ami. Un ami qu'elle sait écouter autant que lui l'écoute, un ami qui la fait rire, pleurer, réfléchir. Qu'ils déjeunent simplement ensemble ou passent la soirée, presque ivres, à refaire le monde depuis les toits de Paris, le moment est toujours un privilège qu'elle savoure sans retenu. Quoi de plus naturel, dès lors, que de confier la retouche de son tatouage à ce prodige du dermographe ? Mais si la jeune femme ne sait rien de son tatoueur initial, un tatoueur, lui, n'oublie jamais l'une de ses œuvres, et moins encore celle qu'il déposa sur la peau de celle qui fut une amante enfiévrée l'ayant conduit à l'extase par une nuit aussi brûlante qu'éphémère.

Une Cendrillon au goût de vice qui n'attend plus que d'être retrouvé par son prince.

Haec igitur Epicuri non probo, inquam. De cetero vellem equidem aut ipse doctrinis fuisset instructior est enim, quod tibi ita videri necesse est, non satis politus iis artibus, quas qui tenent, eruditi appellantur aut ne deterruisset alios a studiis. quamquam te quidem video minime esse deterritum.

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